Le bruit fatigue et t'empêche d'apprendre, de comprendre et de te concentrer !
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❶ Bruit et scolarité (Partie 1).
Une étude réalisée dans quatorze collèges a montré que les nuisances sonores perturbent souvent la communication : 72 % des collégiens estiment en effet que leurs professeurs sont obligés de parler fort pour se faire entendre. Selon eux, la mémorisation (50 %), les contrôles (42 %), la lecture (41 %), la compréhension de textes (41 %) et la réalisation d’exercices (35 %) sont les activités les plus souvent affectées par le bruit.
Les enfants partageant la majorité de leur temps entre école et foyer familial (période de consolidation des acquis et de récupération), le niveau sonore auquel ils sont exposés a été considéré dans ces deux univers. Après comparaison des données d'évaluations scolaires des élèves, un lien significatif entre niveaux sonores extérieurs et résultats scolaires a été mis en évidence : plus l'environnement sonore de l'enfant est bruyant, moins bons sont ses résultats. Les nuisances sonores ont donc un impact sur la scolarité.
❶ Bruit et scolarité (Partie 1).
Une étude réalisée dans quatorze collèges a montré que les nuisances sonores perturbent souvent la communication : 72 % des collégiens estiment en effet que leurs professeurs sont obligés de parler fort pour se faire entendre. Selon eux, la mémorisation (50 %), les contrôles (42 %), la lecture (41 %), la compréhension de textes (41 %) et la réalisation d’exercices (35 %) sont les activités les plus souvent affectées par le bruit.
Les enfants partageant la majorité de leur temps entre école et foyer familial (période de consolidation des acquis et de récupération), le niveau sonore auquel ils sont exposés a été considéré dans ces deux univers. Après comparaison des données d'évaluations scolaires des élèves, un lien significatif entre niveaux sonores extérieurs et résultats scolaires a été mis en évidence : plus l'environnement sonore de l'enfant est bruyant, moins bons sont ses résultats. Les nuisances sonores ont donc un impact sur la scolarité.
❷ Bruit et scolarité (Partie 2).
Dans les locaux d’enseignement, la maîtrise du bruit est un élément essentiel pour l’apprentissage. Les connaissances actuelles montrent qu’une exposition excessive retarde l’acquisition des compétences et induit des conséquences néfastes sur les comportements. L’apprentissage requiert de bonnes conditions d’écoute. Les conséquences du bruit à l’école sont nombreuses :
- Masquage de la parole et diminution de l’intelligibilité des enseignements
- Diminution de l’attention et augmentation de la fatigue
- Troubles du comportement : agitation, irritabilité, agressivité, désintérêt…
- Fatigue des professeurs
Par ailleurs, il a été montré que le bruit peut compromettre l'exécution de tâches cognitives complexes comme la lecture, la résolution de problèmes et la mémorisation. Pour une bonne compréhension d’un cours, on considère que la différence entre le discours du professeur et le « bruit de fond » doit être de 15 décibels.
❸ Du son au bruit, il n'y a qu'un pas.
Le son et le bruit sont des vibrations que l’on peut décrire grâce à trois principaux indicateurs: la fréquence, l’intensité, et la durée. Nous avons tendance à parler de « bruit » pour désigner un son désagréable, gênant et sans signification alors que le terme « son » désignera quelque chose d’agréable comme la musique.
La fréquence se mesure en Hertz (Hz). L’Homme perçoit les sons entre 20 Hz (soit 20 vibrations par seconde ce qui correspond aux fréquences graves) et 20000 Hz (soit 20000 vibrations par seconde, ce qui correspond aux fréquences aiguës). En deçà de 20 Hz on parle d’infrasons, au-delà de 20000 Hz, on parle d’ultrasons.
L’intensité se mesure en décibel (dB). Un filtre est utilisé sur les appareils de mesure pour rendre compte de la sensibilité particulière de l’oreille humaine, qui n’est pas la même selon les différentes fréquences (l’oreille est plus sensible aux fréquences moyennes qu’aux fréquences graves et aiguës). On parle alors de décibel ; c’est l’unité que l’on rencontre dans toutes les réglementations.
Quelques exemples d’intensités sonores : le tic-tac d’une montre atteint 40 dB, l’intensité normale de la voix humaine 45 dB, une salle de travail calme 50 dB, une conversation normale 60 dB, une salle de classe normale avec un cours de professeur 65 dB, des aboiements 85 dB, une tondeuse à gazon 90 dB, un concert 105 dB, un avion au décollage (à 100m) 130 dB.
❹ Les décibels et la santé.
On considère que l’ouïe est en danger à partir d’un niveau de 80 décibels, ou dB, durant une journée de travail de 8 heures. Si le niveau de bruit est supérieur, l’exposition doit être moins longue. Si le niveau est extrêmement élevé (supérieur à 130 dB), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse.
• En dessous de 80 dB, une exposition prolongée au bruit (seuil de fatigue auditive) peut provoquer fatigue, stress, anxiété, troubles de l’attention, troubles du sommeil, troubles cardiovasculaires, hypertension… Un tel bruit peut également perturber la communication, gêner la concentration, détourner l’attention… et conduire à des accidents du travail.
• Au-dessus de 80 dB, c’est le seuil d’alerte de l’oreille : le bruit peut provoquer des bourdonnements, des sifflements ainsi qu’une baisse temporaire de l’audition. Toutefois, cette fatigue auditive est réversible et peut disparaître en quelques jours ou quelques semaines à condition de ne pas être de nouveau exposé au bruit durant cette période.
• A partir de 85 dB, on atteint le seuil de danger : l’exposition au bruit peut provoquer des troubles auditifs de longue durée comme des acouphènes et de l’hyperacousie, des migraines récurrentes.
• A partir de 120 dB, on atteint le seuil de douleur : le système auditif ne peut plus supporter le niveau sonore.
• À partir de 140 dB, un bruit soudain très intense, par exemple lors d’une explosion, peut entraîner une surdité brutale, totale ou partielle, réversible ou non.
Publié le 9 mai par NG